Dix phénomènes inexpliqués du corps humain

Publié le par Majda Maalal

Le corps humain a ses mystères...

La science peut expliquer les changements climatiques, les phénomènes radioactifs ou la réaction d'oxydation mais certaines explications concernant le fonctionnement du corps humain laissent franchement à désirer. Voici 10 phénomènes corporels que la science ne peut pas tout à fait expliquer..

Le hoquet

On se passerait bien du hoquet, qui consiste en une contraction spasmodique involontaire du diaphragme, souvent produit après un repas trop copieux ou après avoir mangé trop rapidement.

Et si l'on connaît assez bien le mécanisme de ce phénomène, ses origines et ses fonctions sont encore au stade de spéculation. Le docteur canadien Daniel Howes a avancé une explication du hoquet. D'après lui, le hoquet s'apparenterait au rot et servirait à expulser la présence d'air dans l'estomac.

Rougir

Le mystère entourant le fait de rougir n'est pas encore résolu. En fait, il est l'une des dernières pièces manquantes des théories de l'évolution du développement humain.

D'après les recherches, le fait de rougir -un phénomène propre à l'être humain- serait un signe d'embarras. Une étude publiée en 2009 par les psychologues néerlandais Corine Dijk, Madelon Peters et Peter de Jong propose la conclusion suivante: «rougir aiderait à nous faire pardonner si nous sommes pris en flagrant délit ou dans une situation honteuse». Rougir nous rendrait-il plus attachant?

Bâiller

On a longtemps cru que le bâillement servait à augmenter la vigilance. On a ensuite cru qu'il s'agissait d'un réflexe social sans fonction physiologique. Récemment, des scientifiques ont établi un lien entre le sentiment d'empathie et le fait que le bâillement est contagieux, particulièrement entre des amis ou membres de la famille. D'autres études suggèrent qu'il aurait une fonction de thermorégulation du cerveau. Selon des recherches menées à l'Université Princeton et l'Université de l'Arizona, le bâillement servirait à faire abaisser la température du cerveau, qui travaille mieux quand il est au frais!

Bref, à ce jour, les scientifiques n'arrivent toujours pas à s'entendre sur les véritables fonctions du bâillement.

Rêver

D'après Sigmund Freud, le rêve était associé à nos désirs subconscients. Depuis, cette théorie a largement été discréditée. Aujourd'hui, on croit plutôt que le rêve nous aide à canaliser nos émotions.

Plusieurs théories essaient d'expliquer l'intérêt du corps à rêver, mais aucune n'a réussi à en faire une démonstration scientifique sans aucun doute. On pense qu'il pourrait aider à consolider nos souvenirs, à éliminer un trop-plein d'information de notre cerveau ou encore à reposer le cerveau et maintenir les réseaux nerveux en bonne santé... Bref, le sommeil paradoxal pendant lequel nous rêvons n'a pas encore révélé tous ses secrets!

Rire

Ce phénomène propre à l'humain fait appel à la psychologie et la physiologie. Quand on rit, le corps produit des endorphines et nous rend joyeux. Mais pourquoi rit-on? Les théories sont nombreuses et se valent les unes aux autres. Par exemple, il y a celle de l'incongruité qui lie l'humour à l'absurde et au vulgaire. Il y a aussi celle de la supériorité, selon laquelle on rit de l'infortune des autres.

Par ailleurs, plusieurs études suggèrent que le rire a comme fonction de dédramatiser une situation alarmante. Les psychologues croient que le rire (et l'humour) serait un mécanisme de défense contre l'anxiété, nous permettant de mieux affronter des événements potentiellement traumatisants. Cette conclusion expliquerait les rires nerveux qui nous semblent parfois socialement inappropriés

La chair de poule

Selon les scientifiques, la chair de poule serait un réflexe de l'épiderme pour se protéger du froid. En se dressant, nos poils formeraient une fine couche d'air isolant près du corps la chaleur émise par ce dernier. Est-ce qu'on s'entend pour dire que ce n'est pas ça qui nous a permis de survivre aux grands froids d'hiver? Même à une température légèrement inconfortable, la chair de poule s'avère rarement réconfortante. La preuve : vous êtes-vous déjà dit : «C'est frisquet, une chance que j'ai un peu de chair de poule pour me tenir au chaud»? Non. C'est pour cette raison que l'humain a eu la bonne idée d'inventer des vêtements.

S'embrasser

Le baiser est considéré comme un phénomène naturel indissociable de la culture, puisqu'il n'est pas pratiqué dans toutes les sociétés. Certaines théories lient le fait de s'embrasser à l'allaitement, première expérience du bébé en matière d'amour. On serait donc programmé pour associer nos émotions positives vécues lors de la tétée avec le contact labial.

Sur le plan biologique, l'anthropologue et biologiste Helen Fisher, de l'Université Rutgers, croit que s'embrasser serait plutôt un mécanisme qui permet d'évaluer le partenaire en vue de la reproduction. Il s'agirait également d'une façon de transférer des hormones mâles à la femme afin de déclencher son désir sexuel.

L'acné

Lavez-vous avec un savon doux, utilisez une taie d'oreiller blanche, attendez que l'adolescence passe, mais surtout, n'essayez pas de trouver une raison à ces éruptions cutanées qui se prolongent parfois jusqu'à l'âge adulte. On a longtemps cru qu'une mauvaise alimentation et une hygiène douteuse étaient à la base de l'acné, mais rien ne serait moins certains. Des facteurs génétiques, environnementaux et hormonaux seraient plutôt en cause.

La calvitie

Selon les scientifiques, la calvitie serait causée par un excès de testostérone, mais cette explication nous laisse perplexe : si c'était vraiment le cas, les chauves seraient depuis la nuit des temps considérés comme les spécimens les plus virils de la gent masculine, or, aucun film d'action hollywoodien n'abonde en ce sens. Par ailleurs, cette perte de cheveux à l'âge adulte nous amène à nous questionner sur la fonction même de la chevelure : nous protéger du soleil. Comme si l'homme n'avait plus besoin de cette protection passé la trentaine.

L'effet placebo

On sait tous que «l'effet placebo» est ce nom qu'on a donné à l'effet observable qu'ont des médicaments qui ne devraient pas en avoir. Ça, c'est ce qu'on appelle «la force du mental». Ça veut dire: 1) qu'on n'était pas vraiment malade avant d'avoir pris le médicament; 2) qu'on est vraiment influençable; 3) qu'on aurait de toute façon cessé d'avoir mal même si on n'avait rien pris. Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre ça. Mais si la science était vraiment si forte que ça, elle aurait assez bien compris l'effet placebo pour qu'on n'ait plus besoin de prendre de vrais médicaments.

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